Le voyage d'Ernest Astrimbal

Plus on pédale moins fort, moins on avance plus vite…en Amérique du Sud !

27

juin

2016

L’Inca (Maïa et Sonia 09-06-16)

C’est parti pour apprendre l’histoire des Incas !

Nous avons visité 10 sites en tout dont le fameux «  Machu Picchu ».

A Cuzco (ou plutôt Cosco selon le vrai nom Quetchua, qui signifie « centre », « nombril » et non pas « petit chien » pour Cuzco !) déjà nous avons eu une bonne introduction pour comprendre la culture Inca avec la visite du couvent et de l’église Santo Domingo, construits sur les vestiges du temple Inca et avec la visite du musée de l’Inca (voir article Youri).

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dans Cosco de nombreux bâtiments conservent une base d’époque Inca

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Dans le couvent San Domingo. On peut voir le parfait alignement des lucarnes.

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Exemples de types d’emboîtements des pierres taillées pour les constructions sans « ciment ».

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Toute la partie recouverte d’une vitre représente un seul bloc : 6 faces, 5 arrêtes, …

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Pour partir à la découverte de la vallée sacrée des Incas, nous avons enfourché nos vélos et sommes montés sur les hauteurs de la ville.

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Notre 1° halte est le site de SAQSAYWAMAN, qui veut dire « Cabeza », tête. La ville de COSCO vue de haut représente un puma, et ce site en est la tête.

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SAQ =le temple. C’est un lieu de méditation.

Seuls 30% du site ont été découverts, les fouilles se poursuivent.

Ce site est un lieu de cérémonies sur lequel le roi –l’Inca- se rend régulièrement pour les célébrations importantes. On peut voir le « trône » de l’Inca.

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Les habitations que l’on rencontre sont celles des moines qui y vivent à l’année.

Un des symboles clés des croyances Incas est la croix andine (Cruz Andina), représentée de multiples fois sur le site.

Elle représente les 4 points cardinaux, possède un trou au milieu qui représente le centre (Cusco, le grand esprit, …), elle a aussi des « créneaux » qui représentent les 3 niveaux :

  • Le ciel, RANAR PACHA, symbolisé par le condor,
  • La terre, KAI PACHA, symbolisée par le puma,
  • Le sous-sol, PACHA MAMA, symbolisé par le serpent.

Ces symboles sont utilisés sur tous les monuments et objets Incas.

Nous sommes passés dans un tunnel tout noir qui permet de se connecter à la Pacha Mama et de lui adresser un vœu.

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En plusieurs endroits on trouve des tables d’offrandes « ALTARES ». Contrairement à ce qui est souvent dit, les Incas n’adorent pas plusieurs dieux, mais ils croient au grand esprit qui uni toutes les choses : hommes, animaux, plantes, montagnes, soleil, lune…c’est la cosmovision.

Ainsi tous les rituels sont très liés à l’astronomie, aux cycles du soleil et de la lune : la fête du soleil INTI RAIMI a lieu le 21 juin au solstice, etc…

A Saqsaywaman ces grandes cérémonies ont lieu dans « la bouche du Puma ».

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Cette grande esplanade est entourée de pierres gigantesques –qui forment les dents du puma-  la plus grosse est estimée à 126 tonnes !

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C’est ce qu’on appelle « la architectura ciclopea ».

Comme nous l’avions déjà vu à Santo Domingo, les pierres sont taillées avec des reliefs d’une précision incroyable qui permet leur parfait emboitement. De plus, les angles utilisés et la forme trapézoïdale des ouvertures sont antisismiques. Ainsi l’église San Domingo s’est effondrée lors d’un tremblement de terre tandis que la base d’époque Inca (qui n’avait pas pu être détruite par les conquistadors car trop solide) est restée intacte !

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Les roches naturelles font de géniaux toboggans !

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Le site suivant est Q’ENCO, c’est ici qu’avaient lieu l’embaumement des morts. Comme les Nasca, les Incas croient en la réincarnation, aussi tous les morts sont momifiés pour être enterrés en position fœtale avec leurs objets les plus précieux.

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Ainsi de nombreuses céramiques, statuettes, bijoux en or ont été retrouvés et de nombreux tombeaux -malheureusement- ont été pillés par les conquistadors.

PUKAPUKARA est un site de contrôle, une douane permettant de vérifier les marchandises entrant et sortant du territoire de COSCO.

TAMBOMACHAY nous montre la maîtrise de l’hydraulique qu’avaient les Incas. Ici sont captées des sources souterraines qui viennent alimenter des bassins appelés « El Baño del Inca ».

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Après le passage du col (dur-dur en plein soleil + avec le ventre un peu en vrac pour certains …Youri a-t-il mangé trop de chocolat au Choco Museo ou a-t-il bu une eau trouble ?), c’est la redescente jusqu’à PISAQ.

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Nous prolongeons le long de la rivière jusqu’à TARAY pour faire la connaissance de la communauté où nous allons faire du woofing. Nous y laissons nos vélos et poursuivons en bus notre exploration de la vallée sacrée….

 

Le site d’OLLANTAYTAMBO nous a beaucoup plu.

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Les terrasses dessinent la forme d’un Lama

Il comprend un village, des terrasses agricoles,  des lieux de culte et toute une infrastructure hydraulique pour l’alimentation des cultures, du village et des fontaines sacrées. Certaines maisons sont encore habitées…c’est le dernier village Inca !

Sur ce lieu on peut apprécier plusieurs styles architecturaux :

  • Les terrasses agricoles sont faites de murs de pierres avec un ciment d’argile, c’est l’architecture PIRKA,

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  • L’architecture plus fine, sans liant, avec des pierres taillées ajustées est dite IMPERIAL, elle est utilisée pour les lieux de cultes,
    • les pierres peuvent être taillées selon le style CELULOSICAS,
    • avec des pierres pesant chacune entre 80 et 130 T, on parle de style CICLOPEAS

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Ce site est un lieu de résistance historique du peuple Inca. En 1532 est tué le dernier Inca : ATAWALPA.

PIZARRO, pensant asseoir ainsi son pouvoir, nomme ensuite un Inca pour gouverner sur le territoire conquis : MANCOINKA. Mais ce dernier se rebelle et se réfugie à Ollantaytambo, il fait construire des murailles pour protéger la ville. Il résiste ainsi pendant 2 ans mais quand finalement il se sent perdu, il inonde le site avant de fuir et détruit le chemin de l’Inca qui mène jusqu’au Machu Picchu…Les espagnols n’ont jamais atteint le Machu Picchu.

 

Les terrasses agricoles sont le fruit d’un savoir-faire technique avancé et d’un lourd travail minutieux : elles sont constituées de plusieurs couches superposées de roches grossières à fines (de bas en haut) permettant une irrigation par le fond, avec à la surface une couche de terre fertile. Des canaux latéraux permettent d’amener l’eau captée à des kilomètres plus haut, vers les glaciers de la montagne.

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La différence de climat relative entre les terrasses du bas et du haut permet de varier les cultures. Les Incas cultivaient une variété incroyable de céréales, légumes, légumineuses.

Les « colcas » (greniers) placés à flanc de montagne pour avoir la meilleure aération assurée par les canaux de rafraichissement permettent de garder des vivres pendant 10 à 15 ans, pour parer à toute catastrophe naturelle ou de guerre.

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Colcas adossées à la montagne. Un profil apparaît sur la ligne montagneuse.

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On estime que la construction du site a duré 130 ans et elle n’est pas terminée…On a estimé à un mois le temps nécessaire à polir une pierre… Les roches de granit rose ont été apportées de 8 km !

Des simulations grandeur nature ont été réalisées : il a fallu 100 personnes pour bouger une pierre de 10T. On pense que 20 000 personnes ont travaillé pour extraire, apporter, tailler, bâtir les pierres…

 

Le site du MACHU PICCHU est situé tout au bout de la vallée sacrée, bien caché. Pour l’atteindre on peut emprunter le chemin de l’Inca, 4 jours de randonnée intense depuis Santa Teresa ou bien comme nous prendre une succession de bus, camionnettes, taxi défoncés permettant de relier OLLANTAYTAMBO à Santa Maria, Santa Teresa puis Hydroelectrica.

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Ensuite seul un train mène à Aguas Calientes, comme c’est cher on peut aussi aller à pied le long des rails pour une marche de 2h dans la forêt luxuriante,

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ensuite il ne reste plus que la raide ascension finale d’une heure pour arriver sur le site mythique…

Arrivés à la tombée de la nuit à Aguas Calientes nous passons une sympathique soirée dans la petite ville, certes très touristique, mais plutôt agréable avec le charme de ses nombreux ponts en hauteur. La petite halte à la « Boulangerie de Paris » est un vrai bonheur !

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Le lendemain nous attaquons à l’aube l’ascension vers la « Vieille Montagne » (Machu Picchu). La matinée est très brumeuse ce qui renforce encore le mystère du site et même si cela limite la vision perspective, ça permet également de visiter dans un relatif isolement…

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Le site est un bijou du savoir-faire et du travail Inka. Les terrasses agricoles sont construites avec toute la patience et les techniques des règles de l’art. Les canaux et les fontaines jalonnent le village.

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Notre guide nous explique qu’à la création d’un village, les Incas commencent par penser à la gestion de l’eau, ils bâtissent captage, canaux, drains permettant d’alimenter les cultures et les lieux d’habitation. A Cusco les conquistadors, pour ériger la cathédrale, avaient détruit les systèmes hydrauliques sous l’ancien temple Inca ; ils se sont rendu compte que cela causait des problèmes et ont entrepris la reconstruction des ouvrages…cela leur a pris un demi-siècle et ils ne sont pas parvenus à tout reconstruire à l’identique !

Détails de systèmes de fermetures de portes : on taille la pierre, pourquoi faire simple !

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Les constructions étaient réalisées de manière collective. Le travail des Inca se réparti en trois catégories :

  • HAYMI : la réciprocité, aujourd’hui pour toi, demain pour moi ;
  • MINKA : le travail pour la collectivité, le village,
  • MITA : le travail pour l’état.

Les hommes participent à ces travaux collectifs de manière exclusive de 15 à 35 ans, ensuite ils se marient et s’occupent de leur famille.

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Les femmes se marient vers 15 ans. De 9-10 ans jusqu’à l’âge du mariage, elles apprennent tout ce qui compose le rôle des femmes (le cycle de la femme, l’enfantement, la sexualité, le tissage, la cuisine, etc..), elles sont initiées par les femmes plus âgées dans des « maisons des femmes » où elles vivent jour et nuit.

« Le Condor » dans lequel sont exposés les morts momifiés quelques jours avant d’être enterrés. L’oiseau sacré sur ses ailes va les guider vers leur nouvelle vie…

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Sur les hauteurs du village se trouvent les lieux de culte : hommage aux montagnes, au soleil, à la lune….

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De longs chemins pavés partent aussi dans la montagne jusqu’à la porte du soleil, la montagne jeune « WANA PICCHU », etc…

Quelques photos souvenir indispensables ….

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La redescente par le sentier pavé et les escaliers façon Inca :

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MORAY est un laboratoire agricole. Ces terrasses circulaires ont été bâties dans un ancien cratère de météorite. Elles permettent de créer des microclimats (fonction de l’orientation par rapport au soleil, de la profondeur dans cette cavité qui crée des courants d’air…) qui offrent de multiples possibilités de test de cultures. On y a retrouvé des graines de Coca, plante qui pousse normalement à l’altitude des forêts. Il existe un écart de 2 à 4°C entre le haut et le bas des terrasses.

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Les bassins de sel de MORAS sont bien plus anciens que l’époque Inca et leur exploitation n’a pas cessé jusqu’à nos jours. L’eau provient d’une poche souterraine d’origine volcanique, elle est très chargée en sel et vient irriguer le caléidoscope de bassins qui permettent l’évaporation pour récolter le sel. Chaque famille possède quelques bassins, ils ne peuvent être vendus et sont transmis de génération en génération. Une coopérative réalise le traitement et l’ensachage du sel.

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PISACA, site de KANTUS RAKAY

KANTUS est le nom de la fleur nationale du Pérou et signifie aussi « sept », le village de vigilance et de contrôle à l’entrée comprend 7 maisons.

Le site comprend également une partie agricole et un quartier militaire. Le village de PISAC comptait au total 3 800 habitants.

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Les terrasses ont à la fois un rôle de protection contre l’érosion et aussi la fonction agricole déjà évoquée. Sur les terrasses du bas se cultive le maïs, au milieu les pommes de terre (4000 variétés au Pérou !), en haut la Quinoa.

Sur le site on trouve également le plus grand cimetière Inka découvert : plus de 3000 tombes. Il s’agit de cavités creusées à flanc de coteaux et refermées, quasi invisibles, dans lesquelles sont placées les momies avec leurs objets précieux. Pour ornementer ce lieu sacré, des terrasses de fleurs ont été bâties.

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Merci de votre attention, si vous avez des questions….

 

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Cyril

 


13 Responses

  • Michel Pépé Durand

    Superbe encore une fois ! je n’ai que parcouru avec avidité et je reprendrai demain quand Marion Olivier Gaspard et Guillaume seront repartis chez Grannie très gros baisers de tous les 5!

  • Annie DURAND

    Wahou, quel magnifique reportage, bravo pour les commentaires et lles photos, je reverrai avec plus de plaisir encorevotre découverte du Pérou, apres le depart de marion,merci ,courage pour vos travaux et soyez sûrs qu’on aura des questions à vous poser à votre retour mille gros bisous

  • Sonia

    on dirait que Marion est vraiment un obstacle a le lecture du blog! 😉
    Gros bisous la p’tite famille reunionnaise, on pense beaucoup a vous en ce moment car on est dans des paysages tropicaux qui nous rappellent vraiment votre ile!
    Grosses bises aussi á Guillaume ! Super ue vous soyez tous ensembles!
    SOnia

    • Cyril

      Test.

  • Annie DURAND

    Magnifique reportage!
    On vient de le lire ensemble, et on vous embrasse tres fort.
    marion, gaspard, olivier, christian, granny
    (Guillaume ayant atteint son quota de famille)

  • Angel

    Hola amigos es un gusto conocer la aventura que llevais ,admiro mucho lo que hacen espero volver a saber de sus hermosas aventuras un abrazo y a seguir adelante amigos

    • Cyril

      Muchas gracias, talvez nos vemos de nuevo a Lago Agrio en esos dias antes que regresamos en direccion de Quito…
      Suerte,
      Cyril

  • Claire Fouletier

    Merci pour cette visite guidée 😊
    Oui j ai des questions mais tout d abord je voudrais dire que je suis épatée par cet énorme reportage combien de temps y avez vous passe ?!! Je crois que c est le plus long de tous et très bien illustré très bien renseigné.
    Ensuite je suis ébahie de tout ce que vous avez vu . Comment faites vous pour remplir vos yeux votre cerveau de tout ça !!
    Pour ce qui est des questions elles sont multiples et de différents ordres
    * un clin d’oeil plutôt qu.une question : Youri a une belle façon de signer sue les rails !! Et Maia est prête à prendre le vent avec ses grandes ailes !😊😊
    * Les cultures sont parfaitement circulaires. Est ce le seul fait du trou de la météorite ?
    * les étendues de sel comment ramassent ils le sel ? Ils marchent dedans ?
    * Pour QUENCO me lieu d embaumement des morts les cavités sont creusées au sol sous leurs pieds. Ca me paraît fou tous ces trous dans là roche! Comment introduisent ils leurs morts dans ces cavités ? Ils les transportent en foetus ce qui a été fait à vent ailleurs ?
    C est incroyable toute cette vallée sacrée et le cadre est grandiose !+
    Je suis actuellement chez Pierre et Françoise et nous en avons parlé. Pierre m a dit que c est son grand regret le Pérou car ils ont annulé leur voyage prévu car ça tombait en même temps que les derniers jours de son père. ..
    Merci à vous pour ce magnifique voyage par vos yeux et votre rédaction interposés !+
    Il devrait y avoir encore de belles choses à voir sur votre woofing à Jorge puisque vous disiez que vous étiez dans un paysage grandiose !
    Et à Lago Agrio je crois que de belles expériences vous attendent encore !!
    Merci à vous et bon vent 😉
    Je vous embrasse 👄💋👄💋👄💗💖💓💕💞

    • Cyril

      Merci Claire,

      Sonia a effectivement passé un temps fou sur ce reportage, et par ailleurs elle avait scrupuleusement pris notes à chaque visite pour ne rien oublier de ce que les guides nous ont indiqué…

      Elle ne saura surement pas répondre à chaque question…elle essaiera…

      Bises,

      Cyril

    • Cyril

      Merci Maman pour cette lecture assidue et ces commentaires encouragements…effectivement, ça m’a pris un peu de temps, comme vous avez pu le constater vu le décalage dans le temps!!
      Pour répondre aux questions :
      – A mon sens les cultures circulaires ne sont pas le seul fait de la météorite, il s’agit du travail toujours très méticuleux et structuré des Incas.
      – Nous n’avons pas assisté à la récolte du sel car nous étions encore trop proche de la saison humide donc plutôt au moment où les « cellules » sont vidées et où on en profite pour leur refaire une jeunesse comme on voit sur la photo cet homme qui tasse la terre à grands coups de « pale » pour le rendre plus imperméable. Les « cellules » étant assez petites (2 m² environ) et cernées de « digues » de terre, j’imagine que la récolte se fait par raclage depuis ces digues.
      – Pour Quenco les cavités dans la roche ne sont pas des « tombes », effectivement les corps embaumés étaient ensuite emmenés sur d’autres lieux. Je ne sais pas donner plus de détails sur ces cavités dans la roche cr sur ce site nous n’avions pas pris de guide (beaucoup de sites à visiter cette journée là, difficile de faire à chaque fois une visite guidée même si cela en vaut vraiment la peine!) et malheureusement dans ces cas là il est regrettable qu’il n’y ait pas un seul panneau explicatif…
      Bises à vous 2 de retour à la maison maintenant j’imagine! Sonia

  • Boich's trio

    Salut les apotres,

    On avait un peu laissé le blog de coté depuis début juin, mais c’est reparti on va rattraper notre retard.

    Superbes ces photos !

    ET bonjour à Tao Esteban et Zia !

    Gilles et Cie

    • Cyril

      Ah! Voilà le trio de retour, effectivement on se faisait du soucis ! … 😉

  • Tountoun

    Quel reportage incroyable!
    Merci beaucoup

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