Choco Museo (par Youri) le 25 avril 2016

Après le musée de l’Inca, les parents nous ont promis une petite surprise : Ils nous ont emmenés à un musée où on pouvait fabriquer du chocolat.

Nous avons d’abord visité le petit musée qui explique de la production de cacao jusqu’à la tablette.

D’abord il faut récolter les cabosses de cacao, puis les découper délicatement en 2 pour ne pas casser les fèves.

Ensuite il faut les faire fermenter plusieurs jours, les torréfier, enlever la peau des fèves et les mettre dans le « mélangeur » (c’est une machine qui écrase les fèves pendant 24 heures pour obtenir de la poudre de cacao, et en séparer le beurre).

On se sert de la poudre de cacao pour faire du Nesquik par exemple.

Pour fabriquer le chocolat, on utilise de la poudre de cacao et du beurre de cacao :

– dans le chocolat noir, il y a beaucoup de poudre et peu de beurre de cacao (par exemple 65 % de poudre et 5 % de beurre permet de fabriquer du chocolat a 70 %, avec 30 % de sucre) ;

– dans le chocolat au lait, il y a 15 % de poudre de cacao, 15 % de beurre de cacao, et du lait et du sucre ;

– tandis que dans le chocolat blanc, il n’y a que du beurre de cacao, mais des fois il est fait avec de la graisse animale.

La plus grande partie des cacaotiers se trouve en Afrique, en Cote d’Ivoire (35,1 % de la production mondiale).

Au Pérou, il y a seulement 1,4 % de la production mondiale de cacao, car ils ont d’autres plantations (la quinoa, le maïs, la coca), tandis qu’en Cote d’Ivoire ils n’ont que des cacaotiers sur des kilomètres.

Mais en Cote d’Ivoire, c’est de la quantité, et au Pérou de la qualité (cacaotiers situés dans les forets anciennes).

Les graines de cacao fermentées sont principalement envoyées en Europe. C’est en Europe que la plupart des chocolats sont consommés.

La ligne verte c’est la zone de production de cacao (Afrique, Amérique du Sud, et Indonésie).

Les chiffres vers les chocolats représentent le nombre de tablettes mangées par personne et par an. C’est la Suisse qui détient le record avec 119 !!

Nous avons tous enfile un tablier et une toque pour l’atelier du chocolat. Nous étions 10 personnes.

Le Chef a commencé par nous faire sélectionner 10 graines chacun.

Il les a chauffé (torréfaction), et il nous tous demandé de passer remuer les graines dans la poêle, en prononçant une phrase en Quechua (qui signifiait « con amor y pasion »).

Après avoir enlevé la peau des fèves et les avoir écrasé au mortier, nous avons fabriqué du chocolat chaud avec plusieurs épices.

Le Chef a demandé a quelqu’un s’il voulait donner de son sang pour la recette…Un jeune homme a dis oui, alors il lui a mis du désinfectant, sur son bras et sur le couteau, et il a posé le couteau sur la veine…au dernier moment, il a dit que c’était une blague.

Ensuite, il a distribué du chocolat fondu déjà préparé, noir ou au lait, et a posé sur la table une quinzaines d’ingrédients (oreo, sel, feuille de coca, coco, chamalows, cacauettes,…) pour mettre dans nos chocolats.

Nous avons pris des moules et nous avons mis une couche de chocolat au fond, une couche d’ingrédients, et une autre couche de chocolat.

Notre Chef était très marrant, il faisait souvent des blagues, et nous faisait répéter des mots en Quechua…

Le lendemain j’ai été malade car j’avais trop mangé de chocolats, j’ai vomi 4 fois dans la journée !!